L’or d’Essaouira, c’est le vent.
Entre Safi et Essaouira, on longe la côte rocheuse qui surplombe un cordon de plaine fertile. A proximité d’Essaouira, on traverse de vastes forêts de thuyas.


Le vent à Essaouira est partout. On se le prend dans la figure lorsqu’on se promène sur la sqala de la ville ou celle du port. Il vous caresse la joue quand monté sur la terrasse, vous prêtez l’oreille pour saisir la rumeur de la mer. On le sent sous les ailes des goélands qui en usent pour survoler les ruelles de la médina.





La médina elle-même est très aérée, dont le plan et ses larges rues rectilignes ont été dessinés au 18ème siècle par Théodore Cornut. Les sqala constituent de larges promenades, de puissants balcons d’où la vue sur la mer ne rencontre aucun obstacle.





Le port regorge de barques, de filets de pêche et de goélands, forme un trait d’union avec le large.



Essaouira, c’est une sensation bonifiante d’espace et une gorgée rafraîchissante d’azur infini.