Sidi Kaouki, coquille de nacre sur langue de chat

Il existe à une quinzaine de kilomètres au sud d’Essaouira un lieu où l’espace, le ciel et le vent retentissent plus encore qu’à Mogador. C’était la dernière étape de notre parcours le long de la côte atlantique, après El Jadida, Azemmour, Oualidia, Safi et Essaouira : la plage du marabout de Sidi Kaouki.

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La plage est immense, le ciel aussi. Nous avons dormi dans une auberge toute simple, avec de grandes chambres, un balcon donnant sur la mer, et la paix bercée par le bruit des vagues. Nous avons mangé dans une des petites gargotes un peu esseulées et peu achalandées qui se trouvent juste à côté.

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Un marabout très pittoresque semble y avoir été rejeté par les flots sur la plage comme une coquille nacrée sur une langue de chat, le joli biscuit sucré. Le bâtiment a donné son nom au lieu. La promenade sur la plage se poursuit jusqu’à, tout au bout, des cascades.

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Malheureusement, de grands hôtels, réceptacles d’un tourisme de masse désavantageux, sont en construction. Heureusement pour l’endroit, les travaux sont (étaient alors, il y a presque un an) en panne.

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L’arrière-pays, creusé puis arrondi de petites collines, et où poussent en quantité les arganiers, est magnifique.

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Vous en avez sans doute un peu assez des couchers de soleil… Oui mais il y en a un par jour ! Tant pis, je vous en fais partager un de plus.

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