Lorsqu’on s’intéresse aux architectes du Protectorat et à leur carrière au Maroc, l’une des sources qui comptent pour glaner des renseignements, ce sont les revues d’époque consacrées à l’architecture : c’est par hasard que je suis tombé, sur le site de la toute nouvelle BNRM (entendez : Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc), sur les quatre premiers numéros de la revue Bâtir, Supplément illustré à « l’Entreprise au Maroc » (dont le directeur-fondateur est Henri Boule), numérisés et téléchargeables en PDF, peut-être à l’occasion de la mise en ligne du nouveau site internet de la bibliothèque.
Alors que j’e-feuilletais les pages de ces revues, le nom d’un architecte revenait souvent : celui de Jean Balois. Il a aussi attiré mon attention car l’une des illustrations qui figuraient sur les pages que j’ai consultées m’a tout de suite rappelé un bâtiment devant lequel je suis souvent passé à Rabat : l’ancien immeuble de la SCAMA.
Ces revues sont richement illustrées, et au fil des quatre numéros, il est facile de répertorier divers bâtiments imaginés par cet architecte à Casablanca, mais aussi à Rabat, ce qui est précieux, vu que dans cette ville et pour cette époque précisément l’architecture a moins interpellé les spécialistes.
Voici la présentation de Jean Balois qui est faite dans le 3ème numéro, daté de juin 1932 (11ème année), de cette revue, à la rubrique « Nos architectes » :
Voici la transcription du texte (à l’attention des moteurs de recherche) :
« Monsieur Jean Balois, que nous présentons aujourd’hui à nos lecteurs, vint au Maroc en 1919, c’est-à-dire après la guerre, au cours de laquelle lui fût (sic) décernée la Croix de Guerre. Né en 1882 à Salins (Jura), il sort de l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon, fut également élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
En premier lieu attaché aux Services d’Architecture à la Résidence Générale, il fonda ensuite à Rabat son bureau d’architecte.
Il travailla pendant quatre ans en collaboration avec M. Boyer, puis établit son cabinet à Casablanca.
Nous avons donné dans nos précédents numéros quelques vues de ses ouvrages. Dans les pages qui suivent, nos lecteurs trouveront encore de lui une très originale villa, dont les photos ne peuvent malheureusement révéler tout le charme.
De lui nous pouvons tout particulièrement désigner encore à l’attention de nos lecteurs les ouvrages suivants :
A Rabat, cinq immeubles appartenant à Madame la Duchesse de Guise et au Comte d’Harcourt. Ces immeubles ont une valeur totale de plus de 9.000.000 de francs ; l’immeuble de la SCAMA (Auto-Hall), route de Témara, a coûté 1.000.000 de francs.
A Fez, l’immeuble de la MAIA (Auto-Hall) a coûté 2.800.000 francs. A Rabat, l’immeuble Noguéras a coûté 1.200.000 francs. A Rabat encore, M. Balois a conçu les villas Ellefsen, Fabre, Castel, situées au quartier Leriche, et 14 villas pour le groupement des anciennes combattants.
A Casablanca nous signalons :
Le Groupe Scolaire Jules Ferry (2 millions de francs).
Le groupe Scolaire des Roches-Noires (2.500.000 francs).
L’immeuble Orain, rue du Marabout (1 million de francs).
L’immeuble Ouakline et Moynier, place de Verdun.
L’immeuble Grégoire, rue Franchet-d’Espérey (1.000.000 de francs).
La clinique du Docteur Comte (1.000.000 de francs), et une quantité de villas parmi lesquelles nous notons les villas de M. Rousset, de M. Donto, du Docteur Thierry, etc… (sic) »
Dans les autres numéros de la revue téléchargés depuis le site de la BNRM, on repère les illustrations présentant les vues de plusieurs bâtiments de Jean Balois :
- Un immeuble de rapport à Rabat (entrepreneur Martinez), (Bâtir n°1)
- L’immeuble de la S.C.A.M.A. à Rabat (Bâtir n°1)
- La clinique du Docteur Comte (Clinique Mers-Sultan, en bordure du Parc Murdoch, actuel Parc Isesco) à Casablanca, c. 1935 (Bâtir n°2)
- Le Groupe scolaire Jules Ferry à Casablanca, rue d’Et-Sas (Bâtir n°2)
- La villa de M. D. (Donato) à Casablanca (Mers-Sultan), c. 1930, avec Paul Perrotte (entrepreneur: M. Perrin) (Bâtir n°2)
- La villa du Docteur T. (Thierry) à Casablanca, rues Jean-Jaurès et de Tunis, 1931 (Bâtir n°2)
- La villa de M. R. (Rousset) à Casablanca, avec Paul Perrotte (Bâtir n°2)
- La villa Hélianthe à M. le Docteur C. (Cousergue) à Rabat (Bâtir n°3)
Il est possible de croiser ces renseignements avec ceux que l’on trouve dans l’ouvrage fondateur sur l’architecture moderne au Maroc de Monique Eleb et Jean-Louis Cohen : Casablanca, Mythes et Figures d’une aventure urbaine. En effet, on lit à la fin de l’ouvrage, dans l’annexe consacrée aux architectes du Protectorat ayant œuvré à Casablanca, une courte notice biographique de cet architecte et le recensement d’une partie de ses ouvrages :
« Salins, 23 octobre 1892 – 26 juillet 1967, Lamalou-les-Bains, ENSBA (EBA Dijon ; admission 1913 ; élève Jaussely). Arrive en 1919 au Maroc. Attaché aux services d’architecture de Rabat, crée son agence dans cette ville. Associé avec Marius Boyer de 1925 à 1929, puis avec Paul Perrotte de 1931 à 1934. Patenté en 1933, autorisé à ex. le 25 juillet 1943. Quitte le Maroc en 1954. »
Où l’on s’aperçoit que Jean Balois est peut-être un architecte rbati avant d’en être un casaoui. En outre, deux collaborations ont marqué sa carrière au Maroc : avec Marius Boyer dans un premier temps, puis avec Paul Perrotte.
Ainsi, outre les réalisations casablancaises énumérées ci-dessus, on relèvera, en collaboration avec Marius Boyer (entre 1922 et 1930) :
- L’immeuble du Glaoui, bd de la Gare, rues Nolly et de l’Horloge, 1922
- Villa El Mokri, Anfa Supérieur, 1928
- Villa Le Glay, av. du Général Moinier, 1928
- Villa Laurent, bd Moulay Youssef, 1928
- Villa Bonan, bd Moulay Youssef, 1930
- Villas jumelées des entrepreneurs Gouvernet et Lorentz, dites Les Tourelles, rue d’Alger et bd Gouraud, c. 1930
En collaboration avec Paul Perrotte (entre 1931 et 1937) :
- L’immeuble Ettedgui-Mellul (ou Ettetgui-Mellul), avenue du général Moinier, 1932
- Projet de concours pour le marché de gros, 1936
- Habitat musulman, Nouvelle médina-extension, 1937
Seul :
- Chapelle de l’Institution Jeanne d’Arc, bd Moulay Youssef, 1936
- 4 villas jumelles pour Mme d’Hauteroches, rues de Constantinople et de la Grurie, 1936
- Immeuble et station service pour la Shell du Maroc et la SCI du Parc Lyautey, av. du Général d’Amade et bd de Lorraine, 1947
- Villa, bd du Lido et rue des Tamaris, 1948
- Villa Brenalière, rues Perrault et Lemercier, 1948
Il est à noter que la destruction, en une seule nuit, de la magnifique villa néo-mauresque El Mokri, vécue comme un traumatisme par beaucoup, a contribué à la réévaluation de ce style d’architecture.
Et malheureusement, quand on parcourt le boulevard Moulay Youssef, on s’aperçoit qu’il ne reste plus rien ou presque des villas de l’époque, si ce n’est peut-être la villa de Pierre Jabin qui abrite l’American Language Center.
En me promenant dans les rues de Casablanca, j’ai en outre repéré deux immeubles dus au couple M. Boyer et J. Balois, plaques à l’appui, et que l’on ne trouve pas répertoriés comme tels dans le livre de Jean-Louis Cohen et de Monique Eleb : le premier, 13 place du 20 août, et le deuxième rues Mostapha el Maani, Abou Bakr Assedik et El Araar.
A Rabat…
Mais ce sont les réalisations de Rabat qui m’intéressent le plus pour cet article.
Ainsi j’ai retrouvé l’immeuble de la SCAMA qui aujourd’hui abrite une banque : c’est l’ancien auto-hall, qui se trouve Route de Témara, à proximité de Bab el Had, et devant lequel les bus font la queue pour engranger leurs passagers.
La villa Hélianthe existe toujours. Elle se trouve bd Saoumaât Hassan, derrière l’esplanade de la Tour Hassan, au sud, et est occupée aujourd’hui par les Services de l’administration du Mausolée Mohammed V. On remarque, entre autres choses, un ajout au-dessus de l’entrée.
Récemment, un des descendants du commanditaire de la villa a eu l’amabilité de me faire parvenir une information importante à son sujet : le « Dr C ». qui a commandé à Jean Balois cette villa était le Dr Eugène COUSERGUE, ancien médecin militaire (et non le Dr COMTE comme je l’avais proposé avec un point d’interrogation).
Un immeuble porte encore une plaque de cet architecte, au bout de cette avenue, près de la muraille andalouse de la médina : c’est l’immeuble qui fait le coin avec la rue d’Alexandrie. Le nom de l’entrepreneur, L. Rey, est aussi inscrit sur la façade de la rue d’Alexandrie. L’immeuble compte trois étages. Le premier étage est scandé de trois imposantes ouvertures en forme d’immenses oeils de boeuf rappelant le vocabulaire art nouveau et ornés de deux colonnettes ; un frise de losanges les unit. Entre ces trois fenêtres s’intercalent deux bow-windows occupant les deux premiers étages de telle sorte à former un imposant avant-corps central en encorbellement dont la partie inférieure, visible depuis le trottoir, est traitée avec un décor de caissons à rosettes. L’étage supérieur est sur toute sa longueur mis en valeur par un balcon qui fait la jonction avec l’avant-corps central. Ce balcon est garni d’une élégante colonnade dont les colonnes se prolongent sur la façade en consoles, entre lesquelles se déploie un savant décor de stuc de nature végétale. S’agit-il de l’immeuble Noguéras ? Des immeubles construits pour la Duchesse de Guise et le Comte d’Harcourt ?
Je me suis promené dans le quartier Leriche afin de repérer les villas Ellefsen, Castel et Fabre. Les plaques ont disparu. Je suis sans doute passé devant sans le savoir…
J’ai trouvé également sur des forums de discussion la photo de la couverture d’un ouvrage répertoriant les ouvrages de Jean Balois à Casabalanca intitulé Travaux d’architecture.

Je me permets aussi de rectifier ici une erreur que j’ai constatée sur le forum du site « Dafina.net » : on y lit qu’avec deux autres associés, Jean Balois serait l’architecte des hôtels Balima de Rabat et d’Ifrane (disparu) : le sigle » BALIMA » serait l’association des premières syllabes des noms des associés : Balois + Linarès + Mathias (source : http://www.darnna.com/phorum/read.php?2,127437). Mais après vérification faite à l’agence Balima même, située à Rabat à proximité de l’hôtel, qui est une société de promotion immobilière qui a perduré, le nom « Balima » est bien un acronyme construit à partir de trois noms, mais de trois noms d’entrepreneurs, à savoir Bardy + Liorel + Matthias. Le magazine Tel Quel lui a consacré un dossier à l’occasion de son 75ème anniversaire : « Les sept vies de Balima ».
Bien sûr, tous les renseignements qui viseraient à compléter ou corriger – si besoin est – cet exposé sont les bienvenus !
Ajouts du 3 mai 2020 :
Dans l’ouvrage d’Édouard SARRAT, Le Maroc en 1938, Édition de l’Afrique du Nord illustrée, 292 pages, Casablanca, 1938, on retrouve des réalisations évoquées ci-dessus mais aussi des nouvelles, sans doute réalisées entre 1932 et 1938. Voici la retranscription du texte du chapitre intitulé « LES ARCHITECTES QUI ONT CONSTRUIT CASABLANCA » (disponible ici) :

« A Rabat, encore, M. Balois a conçu les villas Ellefsen, Fabre, Castel, situées au quartier Leriche, et quatorze villas pour le groupe des villas des anciens combattants. A Fez, l’immeuble de la MAIA (Auto-Hall) a coûté 2.800.000 francs.
A Oujda, l’immeuble de la Conservation Foncière, 1.500.000 fr., l’Institution Jeanne d’Arc (1.700.000fr.).
A Casablanca, nous signalons:
Le groupe scolaire Jules-Ferry (2.000.000 de fr.);
Le groupe scolaire des Roches-Noires (2.500.000 francs);
Le groupe scolaire des Palmiers (3.000.000 de fr.).
L’immeuble Orain, rue du Marabout (1 million de francs);
L’immeuble Ouakline et Moynier, place de Verdun;
L’immeuble Grégoire, rue Franchet-d’Espérey (1 million de francs);
La clinique du docteur Comte (1 million de francs), et une quantité de villas parmi lesquelles nous notons les villas de M. Rousset, de M. Donato, du docteur Thierry, etc.
L’immeuble Mellul rue d’Alger (1.800.000fr.);
Villa Cauvin, à Anfa (400.000fr.);
L’École maternelle Jules-Ferry (400.000fr.). »
En outre, on peut voir à la suite de cette liste les reproductions de deux immeubles légendés respectivement ainsi : « Immeuble Mellul, rue d’Alger. Architectes MM. Balois et Renaudin. » et « Immeuble de La Fraternelle, comprenant un groupe d’immeubles d’un même style. »
Si donc on rapproche cette liste de celles qui figurent au début de cet article, on peut enrichir l’oeuvre de l’architecte de plusieurs bâtiments :
* quatorze villas pour le groupe des villas des anciens combattants (à Rabat) ;
* l’immeuble de la Conservation Foncière et l’Institution Jeanne d’Arc (à Oujda),
* Le groupe scolaire des Palmiers et la Villa Cauvin à Anfa (à Casablanca).
Les « quatorze villas pour le groupe des villas des anciens combattants » ressemblaient-elles aux maisons de bois de la rue Mehdia que j’ai évoquées dans ce post ?
La Villa Cauvin, également appelée Villa Mirador, située dans le quartier d’Anfa, et dont les plans ont été retrouvés, est la résidence depuis 1947 du Consul Général des États-Unis au Maroc. J’ai trouvé sur internet un document en anglais issu du gouvernement américain (« The secretary of state’s register of culturally significant properties ») qui restitue son histoire en lien avec la Seconde Guerre Mondiale et la Conférence d’Anfa.
La notice de l’ouvrage d’Edouard Sarrat semble comporter une erreur, car si l’on en croit la plaque d’architecte photographiée qui se trouve ci-dessus, Renaudin n’est pas celui qui fit équipe avec Balois pour construire l’immeuble Mellul, mais il s’agit de Paul Perrotte (à moins que Renaudin soit intervenu d’une autre façon ?).
L’immeuble de la Fraternelle ici attribué à Balois (la reproduction suit la notice consacrée à l’architecte – mais lui correspond-elle ?) figure en chantier dans les dernières pages du Bâtir n°3 de juin 1932) avec la légende suivante « Immeuble Brazza, de la Caisse Fraternelle de Capitalisation, angle du bd de la Gare et de la rue Savorgnon-de-Brazza – Architecte : M. Desmet ». Et on retrouve ce même immeuble dans la notice consacrée à M. Desmet dans l’ouvrage d’Edouard Sarrat. Où l’on apprend qu’il faut être prudent avec les sources…
Si vous voulez en savoir plus sur la collaboration entre Jean Balois et Marius Boyer, et notamment sur le gratte-ciel de « l’Urbaine » de Fès : rendez-vous ici.
Je suis résident à Rabat et je parcours la ville avec étonnement très souvent. L’immeuble souvent cité avenue Mohamed V à Rabat a été très bien restauré comme tous ceux de l’avenue et la plaque Jean Balois a attiré mon attention. Très bel exemple de restauration. A déplorer pour le moment et malgré l’action des associations le laisser aller des intervenants, malgré les lois en vigueur, comme peindre en jaune des piliers d’un immeuble classé sur l’avenue Hassan II sans parler des destructions.
tout cela est très interessant. mais aidez moi à trouver des plans complets du parlement marocain ex cour d’appel merci
Bonjour,
Je suis la petite fille de Paul PERROTTE, je cherche des éléments sur le travail de mon grand père et sa vie au Maroc. Pouvez vous me dire où je peux trouver l’ouvrage sur BALOIS ou tout autre document. merci
pour info, casamemoire (association de sauvegarde du patrimoine ) basée à casa possède un centre de documentation sur plusieurs immeubles et architectes de la période du protectorat
Il existe aussi sur le Boulevard Bordeaux l’immeuble Ouakline et Moynier, de Jean BALOIS, 1932. Je tiens à votre disposition des photos actuelles de tous les immeubles cités précédemment dans les articles et encore en vie!
Un autre immeuble porte la plauqe de couple ( M.Balois et M.Boyer) situé à angle Bd 11 Janvier et Rue la DROME vers ACIMA Rahal Messkini.
Pour cet immeubl que j’ai cité, la plaque est toujours visible . C’est l’immeuble qui fait le coin de la rue colbert ( début Bd Lala yacout et rue Taher Sebti).
Amicalement
J’espère que cet article est le début d’une prise de conscience, celle qui pousserait les autoritésà compétentes à prendre les mesures nécessaires et suffisantes pour protéger un patrimoine architectural dont tous les Marocains, quelle que soit leur origine, ont hérité un jour. Je suis conscient que l’architecture est un domaine où le pouvoir a son mot à dire, mais pour une fois, ne serait-il pas possible de laisser de côté cet aspect des choses pour ne s’intéresser qu’à l’architecture en tant valeur esthétique et historique à la fois ? Nous avons souvent l’habitude – la bonne habitude – d’insister sur le métissage de notre culture maghrébiene ; voilci l’occasion de le démontrer à travers une politique de protection d’un patrimoine à valeur universelle.
Issa Aït Belize,
écrivain
Bonjour également monsieur Balois,
Et pour que la liste soit complète, il manque également l’immeuble Ben Simhon, situé sur un angle spectaculaire de la rue Ibn Battouta non loin du précédent cité par « nabil ». D’ailleurs concernant ce dernier (situé sur le Bd Lalla Yacout), j’ai beau y retourner mais hélas, je n’y trouve pas de plaques d’architectes: où se trouve t-elle? Cependant, la chronologie de sa construction coïncide bien avec la collaboration étroite faite entre messieurs Boyer et Balois.
A noter enfin que de façon quasi symétrique à Mme Bennani, je suis moi-même également architecte enseignant-chercheur… mais à l’école d’architecture de Casablanca! Et aussi nous serions nous aussi intéressés par une copie de l’ouvrage en question, cela va de soi…
Toutes mes amitiés
Bonjour M.Balois
je vous prie de noter qu’un autre immeuble qui porte la plaque du couple M Boyer et j Balois sis à angle Bd Lala yacout et Rue colbert existe toujours que vous pouver visiter lors de votre passage à casa
Bonjour M.Balois,
je suis achitecte enseignante chercheuse à l’école nationale d’architecture de rabat. Votre père était un Grand Homme et un grand architecte, puisqu’il nous a légué des chefs d’oeuvres à rabat, qu’on continue au niveau de notre école à travailler et explorer toujours ses réalisations. c’est pour cette raison que je suis intéressée d’acheter l’ouvrage qui lui est consacré , si vous pouvez nous guider où le retouver? nous serons heureux de vous faire la visite, au niveau de l’école, si vous envisager un jour de se rendre à rabat.
Bonjour,
Je viens de lire votre message, après avoir consulté avec attention l’article concernant votre père.
Je suis moi-même né à Casablanca, dans la clinique Mers Sultan, dite du Docteur Comtes, réalisation de votre père, et fut mis au monde par le Docteur Thierry qui était mon grand-père et dont la villa, mitoyenne de la clinique est également une réalisation de votre père.
Ces deux bâtiments existent toujours, et, si ce n’est déjà fait, je ne saurais que vous encourager à aller les voir à Casa. Je suis sûr que vous serez fier des réalisations de votre père qui ont donné au Maroc un charme architectural typique et toujours moderne.
Pour ma part, j’habite dans la région aixoise, et je retourne au Maroc plusieurs fois par an (merci Ryanair).
bonsoir,
je suis le dernier fils de jean Balois. Jacques Balois votre pére était mon demi frére. J’ai fait sa connaissance lors des obsèques de notre pére en juillet 1967 à Lamalou les bains. Nous avions des contacts plus fréquents avec Claude, ma demi soeur. J’ai eu le plaisir de rentrer en contact avec votre frére Philippe, nous avons échangé nos coordonnées en espérant pouvoir se rencontrer à l’occasion d’un déplacement professionnel.
Bonjour,
Je viens de prendre connaissance des textes,commentaires et photos des travaux de Jean Balois. C’est d’autant plus important et émouvant pour moi qui suis son dernier fils. Né en 1958 j’avais 9 ans quand il est décédé. Nous habitions lamalou les bains dans l’hérault. Je posséde l’ouvrage qui lui est consacré. Merci au travers de ces témoignages de perpétuer la mémoire de mon pére, et je ne désespére pas de me rendre un jour, avec ma famille, au Maroc pour marcher, avec une certaine fierté, sur les traces de mon pére.
Jean-pierre Balois
salut,
formidable travail..merci beaucoup pour le texte et les photos..Mon dieu quelle honte!! des photos montrants des superbes villas et immeubles a l epoque francaises,sont comme des depotoires a nos jours!!
la7ayat leeman tonada,,hakada 3a9lyat l9atee3 (aucune vie pour ceux a qui s offre,c est ca la mentalite des troupeaux de brebis !!
je suis la petite fille de jean balois
le sujet de l’architecture coloniale au Maroc est très passionnant….malheureusement cette partie de notre patrimoine, de notre histoire a été méconnue jusqu’a lors…et je me demande bien combien de ces magnifiques édifices ont subi la démolition et le vandalisme ( j’en ai vu des exemples )…je pense qu’il faut protéger cette partie de notre histoire avant qu’il ne soit pas trop tard…et puis cette page est très intéressante (a quand un site spécialisé dans la question ??) merci pour ce travail fort louable.