Quand j’étais petit, mon imagination allait bon train. Et quand j’entendais parler du Maroc, ce pays chaud, je m’étonnais déjà qu’il puisse receler une grosse montagne comme l’Atlas. Et que sur cette montagne, on pût trouver de la neige, je m’en défiais bien. Je me l’imaginais plutôt comme un immense roc de sable tout jaune sur lequel soufflaient d’impétueux vents. Je voyais Tartarin de Tarascon qui le parcourait, avec sa pauvre carabine, à la recherche d’un lion à sacrifier sur l’autel de la bêtise.
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Et puis un jour… en fait il y a deux ans… j’ai mis les pieds au Maroc. Et ai ouvert mes horizons (ça ne fait jamais de mal, surtout de cette façon). Et ai été stupéfait de constater que ses paysages étaient aussi divers et contrastés que les zellij de la fontaine Nejjarine. Et puis je m’y suis promené, au Maroc, ai vu le sommet du Toubkal, du M’Goun, la chaîne du Moyen-Atlas, et toute cette neige ! qui en recouvrait les cimes.
L’hiver dernier, c’est-à-dire il y a presque un an, des amis – qui sont rentrés en France depuis – ont eu la gentillesse de me colporter une fois de plus jusqu’à la région du Moyen Atlas, chère à leurs cœurs.
Et question poudreuse, nous fûmes servis. Nous fîmes en voiture une boucle qui passa par Aïn Leuh, traversâmes de vastes plateaux blancs comme une djellaba d’Ouazzane, et fîmes étape à Azrou, avant de nous rendre le lendemain à Ifrane, où nous marchâmes un chouïa. A Ifrane, un dense trafic engorgeait la ville, car les sportifs du week-end allaient taquiner la poudreuse à Mischliffen, la station de ski la plus renommée du coin.
Dans Ifrane, un parc bucolique à souhait nous attendait, avec ses ruisseaux chantants, parfois honorés de la présence d’une écrevisse (espèce protégée), ses petits ponts de bois moussus et ses mini-congères. Après une grande et régénératrice boucle dans la campagne, nous avons débarqué aux abords de l’étang d’Ifrane.
De la neige, ce week-end-là, j’en ai vu. Cet automne-ci, qui a été pluvieux, j’ai fait du tourisme, traversant la vallée du Dadès depuis Midelt et jusqu’à Ouarzazate. J’en suis témoin : les montagnes se sont revêtues d’un habit de fête immaculé et m’ont surpris une fois de plus. La neige au Maroc, rien d’exceptionnel !
Pour moi aussi monsieur ayoub-ifrane, j’adore Ifrane! Surtout Michlifen et les maison -européennes- et la neige qui tombe toujours ce début de moi de mai! Regardez le site: http://www.snow-forecast.com/resorts/Michlifen/6day/top
J’adore les photos, vraiment! bravo! En plus j’ai de la chance je suis marocain.
si si superrrrrrrrrr
vraiment très jolie photo merci pour toi.
la ville d ifran c est mla plus belle ville parmis les villes d maroc